Chercheur responsable
Simon Dufour, Université de Montréal
Domaine : Organismes vivants
Programme de recherche orientée en partenariat pour l'innovation en production et en transformation laitières - VII - 2e concours
Concours : 2016-2017
Durée du projet : 3 ans
Budget total accordé : 44 993 $
Partenaires financiers
- Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ)
- Novalait Inc.
Équipe de recherche
- Steve Adam, Valacta
- Mélissa Dupessis, Valacta
- Caroline Côté, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
- Stéphane Godbout, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
- Denis Potvin, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA)
- Gilles Fecteau, Université de Montréal
- Philippe Fravalo, Université de Montréal
- Alain Fournier, Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ)
- Mérilie Gagnon, Université Laval
- Alexandre Jules Kennang Ouamba, Université Laval
- Denis Roy, Université Laval
- Pierre Ruel, Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD)
- Simon Dufour, Université de Montréal
Objectifs
L'objectif général de ce projet de recherche est d'établir des recommandations quant à la production et l'utilisation sécuritaire des litières produites à partir de fumier recyclé (LFR). Les objectifs spécifiques sont:
- Décrire les pratiques de production et de gestion de la litière en place présentement sur les fermes utilisant la LFR et décrire les caractéristiques bactériologiques et physico-chimiques de ces litières;
- Décrire le microbiote des LFR et l'évolution de la diversité microbienne lors de son utilisation dans les logettes et évaluer le potentiel de ces litières comme support pour la croissance de bactéries pathogènes;
- Déterminer l'impact des pratiques de production et de gestion de cette litière sur la santé de la glande mammaire et sur le microbiote du lait de réservoir.
Résultats attendus et retombées escomptées
Notre hypothèse est que les méthodes permettant une réelle transformation du fumier en compost permettront de produire des litières présentant un niveau de risque acceptable. Le potentiel des différentes LFR comme support pour la croissance bactérienne subséquente reste à établir, tant ces supports sont des écosystèmes microbiens riches et donc des lieux d'intenses compétitions inter-microbiennes. Notre postulat est que dans certaines conditions, ces compétitions se font au détriment des populations bactériennes que nous souhaitons maitriser (pathogènes pour la vache et pour l'homme). Finalement, notre hypothèse est que la santé de la glande mammaire et les comptes de bactéries du lait seront possiblement semblables à ceux des troupeaux sur litière conventionnelle. Cependant, le microbiote du lait différera probablement puisque ce dernier est possiblement passablement influencé par l'environnement du lait lors de la récolte.
Le projet proposé permettra d'établir les bonnes pratiques quant aux méthodes de production des LFR qui pourront supporter les producteurs désirant intégrer de manière sécuritaire ce bioprocédé à leur régie. Le projet permettra aussi d'informer les transformateurs laitiers sur la qualité du lait résultant des différentes méthodes. Ainsi, le projet permettra de quantifier le risque pour la santé animale et humaine et les impacts sur la qualité du lait.
Appel de propositions
Pour consulter l'appel de propositions, cliquez ici.